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Archives des tribunes

 Groupe majoritaire du conseil municipal

Consciente de l’importance de la réussite scolaire et de l’engagement civique, la majorité municipale a décidé de valoriser chaque année les talents prometteurs dont recèle notre commune. Qu’ils aient obtenu le CAP, le baccalauréat, un master, un doctorat ou qu’ils se dirigent vers une carrière d’ingénieur, la municipalité souhaite mettre en lumière leur réussite scolaire.
Événement annuel, la Cérémonie de la réussite devient ainsi une plateforme inclusive, reconnaissant la diversité des parcours académiques et la richesse des talents au sein de la jeunesse locale. Les lauréats, représentant une mosaïque de réussites éducatives, sont honorés publiquement pour leurs efforts et leurs succès, créant un lien fort entre la municipalité et sa jeunesse.
Parallèlement, la commune ne se limite pas à récompenser les réussites académiques, mais étend ses hommages à ceux qui s’engagent activement dans la vie locale. Des personnes dévouées dans le milieu associatif en général sont également mises à l’honneur.
Cette démarche reflète l’importance que la municipalité accorde à l’engagement civique, reconnaissant que la vie et l’esprit d’une commune résident dans la participation active de ses habitants. La Cérémonie de la réussite devient ainsi une occasion de saluer ceux qui consacrent leur temps et leur énergie à participer à la construction de la vie locale.
En rassemblant la commune autour de cet événement annuel, l’équipe municipale crée un sentiment d’appartenance et de reconnaissance mutuelle. La diversité des talents célébrés renforce le tissu social, montrant que chaque contribution, qu’elle soit académique ou civique, joue un rôle crucial dans le développement harmonieux de la commune.
Cette cérémonie devient un symbole de reconnaissance pour la diversité des réussites des jeunes diplômés et des acteurs engagés dans la vie locale. Elle témoigne de la volonté de la municipalité de célébrer la diversité et l’engagement sur son territoire, créant ainsi un environnement propice à la croissance personnelle et collective.

 Groupe minoritaire du conseil municipal

Notre communauté de communes Carnelle Pays de France
Il est nécessaire de se rappeler ses activités, son fonctionnement et ses compétences qui méritent de gagner en lisibilité, son rôle évolue en permanence.  N’hésitez pas à consulter le site internet : https://carnelle-pays-de-france.fr/
Il est important de promouvoir les nouveaux projets et les développements des services rendus à la population de nos 19 communes, grâce à un budget d’environ 12 millions d’euros, dont 7 de fiscalité locale avec une masse salariale de 1,5 million.
Le patrimoine immobilier est constitué du Château de la Motte à Luzarches qui est le siège de la communauté de communes, de la gendarmerie à Asnières sur Oise et de la zone d’activités Morantin à Chaumontel.
La création d’un tiers lieu inclusif près de la gare de Villaines-sous-Bois est en cours avec restaurant, commerces, paramédical, coworking, etc.… pour un budget d’environ 2 millions.
La ligne budgétaire annuelle pour la maintenance et l’entretien de la vidéo protection est de 235 000 €
La communauté de communes à l’obligation avant 2026 de construire pour les gens du voyage des terrains familiaux et des aires d’accueil, un terrain est envisagé sur la ville de Luzarches.  Le budget prévisionnel est de 2,6 millions. L’achat du terrain est en cours.
Au niveau social, le bus des services publics itinérant regroupe différentes aides pour des dossiers comme CPAM,  MDPH,  CAF,  RSA,  retraite....sur rdv au 06 43 60 03 32, 2 autres bus sont consacrés à la PMI et l’emploi.
La petite enfance est aussi une compétence de la communauté de communes, elle gère les haltes garderies itinérantes et subventionne les structures communales. Elle prendra aussi en charge un centre de loisirs pour les 5 petites communes du territoire.
L’activité tourisme est développée grâce à l’apport des taxes de séjours d’un montant de 125 000 €, elle permet la promotion de notre territoire.  
Le secteur culturel gère la lecture publique notamment la bibliothèque au château de la Motte et subventionne les bibliothèques associatives. On remarquera aussi le partenariat avec l’abbaye de Royaumont.
Des journées à thèmes et activités diverses se réalisent grâce au personnel de l’interco et de tous les membres de la communauté de communes sans oublier les bénévoles.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Le S.I.C.T.E.U.B veut son méthaniseur à Asnières !
Une étude a été lancée par le SICTEUB pour la création d’un méthaniseur sur le site de la station d’épuration d’Asnières sur Oise.
Un méthaniseur est un outil industriel utilisant un processus biologique qui transforme des matières organiques en biogaz combustible : le METHANE. L’usine est une Installation Classée Protection de l’Environnement (ICPE) susceptible de créer des risques pour les tiers et de provoquer des nuisances dans l’environnement. Sur le terrain, les installations se composent de 3 parties : la première stocke les ressources méthanisables nommés INTRANTS, la seconde transforme les intrants en méthane, c’est le DIGESTEUR, et la troisième stocke les résidus secs nommés DIGESTATS.
Sur le site, la première chose visible ce sont les stocks d’INTRANTS : matières organiques issues des boues d’assainissement, de déchets agricoles et alimentaires, de Cultures Intermédiaires à Vocation Energétiques (CIVE), de déchets des collectivités incluant des restes médicamenteux, etc.
En second lieu apparaît une marmite géante : le DIGESTEUR. Au-dedans, c’est un bain de bactéries baignant à 40 degrés. La chaleur est insuffisante pour empêcher certaines bactéries de devenir résistantes (au contraire du compostage dont la température monte à 70 degrés). Le DIGESTEUR fait courir le risque de fuites de méthane dont l’effet de serre est 28 fois supérieur à celui du carbone ainsi que des risques d’explosion.
La troisième composante, le DIGESTAT est un résidu sec bourré de pathogènes. Les techniques d’hygiénisation des DIGESTATS ne sont pas encore obligatoires pour ces installations. Le digestat a perdu toutes propriétés fertilisantes, pourtant il générera un nouveau trafic de camions pour être répandu sur les sols. Enfin le digestat est riche en gaz volatils, notamment l’ammoniaque qui au contact de l’oxygène produit du protoxyde d’Azote dont l’effet de serre est 300 fois plus puissant que le carbone.
Cette opération vise à disposer d’un biogaz valorisable, mais au moment du bilan global, les nuisances dominent largement.
Il est indispensable d’ouvrir un vrai débat public sur le sujet sachant que la plaine d’Asnières assure l’alimentation en eau potable de toute la région grâce à ses champs captants. Espérons que nos représentants du conseil municipal, membres du SICTEUB, défendent avec acharnement l’intérêt des Asnièrois.

Asnières-sur-Oise :
Groupe majoritaire du conseil municipal

Les 2 368 grands électeurs du Val-d’Oise (conseillers municipaux, départementaux, députés…) étaient appelés aux urnes dimanche 24 septembre, pour désigner les cinq représentants du Département à la Chambre haute. Huit listes étaient présentes sur la ligne de départ. Si les cinq sortants étaient candidats à leur réélection, seuls trois d’entre eux conservent leurs fonctions. Alain Richard (Renaissance), 78 ans, et Sébastien Meurant ont été battus.
La liste des Républicains emmenée par le duo composé d’Arnaud Bazin et Jacqueline Eustache-Brinio gagne deux sièges en arrivant largement en tête, avec 24,98 % des suffrages exprimés. Ils ont conservé leur siège pour six années de plus.
À la tête des listes arrivées respectivement en troisième et quatrième positions, Daniel Fargeot et Pierre Barros, les maires d’Andilly et de Fosses, ont convaincu respectivement 317 et 262 votants. Ils ont su faire parler leur expérience d’élus locaux pour convaincre les grands électeurs. Il s’agissait d’une première tentative pour Daniel Fargeot, qui récolte ainsi les fruits du travail mené depuis des années comme président de l’Union des maires du Val-d’Oise. La gauche vald’oisienne comptera donc deux représentants au Sénat pour les six prochaines années. Le nouveau venu Pierre Barros est en effet accompagné par Rachid Temal (PS), qui conserve le siège décroché en 2017.
Le Département compte au final trois élus étiquetés à droite, et deux marqués à gauche.
Inscrits : 2 368. Votants : 2 310. Blancs : 34. Nuls : 14. Exprimés : 2 262.
- Liste menée par Arnaud Bazin (LR) : 565 voix, 24,98 % des suffrages, deux élus.
- Liste menée par Rachid Temal (PS) : 427 voix, 18,88 % des suffrages, un élu.
- Liste menée par Daniel Fargeot (DVD) : 317 voix, 14,01 % des suffrages, un élu.
- Liste menée par Pierre Barros (apparenté PC) : 262 voix, 11,58 % des suffrages, un élu.
- Liste menée par Alain Richard (LREM) : 260 voix, 11,49 % des suffrages, aucun élu.
- Liste menée par Sébastien Meurant (Reconquête) : 259 voix, 11,45 % des suffrages, aucun élu.
- Liste menée par Jean-Baptiste Marly (RN) : 156 voix, 6,90 % des suffrages, aucun élu.
- Liste menée par Jean-Pierre Iborra (DVG) : 16 voix, 0,7 % des suffrages, aucun élu.

Groupe majoritaire du conseil municipal

Interrompu durant la trêve estivale, les Élus à votre rencontre vous fixent à nouveau rendez-vous dès dimanche 10 septembre lors du marché dominical. Dans le cadre de la démarche de démocratie active mise en œuvre par la majorité municipale, le Maire et son équipe tiennent chaque second dimanche du mois un stand sur la place de l’Église pour échanger avec les Asniérois.
Soucieux d’être à l’écoute des citoyens et afin d’évoquer la rentrée, vos élus vous invitent à les ren­contrer. Ces rendez-vous sont des moments d’échanges où chacun peut s’informer, questionner et suggérer. Cette démarche appréciée des riverains permet de faire remonter les informations, favorise la concertation notamment sur les actions à mener dans la commune. Aucune prise de rendez-vous n’est nécessaire, il vous suffit de venir dialoguer directement avec les élus situés près d’un totem positionné à cet effet.
Dernièrement, ces échanges ont suscité nombre de remarques concernant de multiples sujets. Thèmes récurrents : la vitesse des véhicules dans le village et le stationnement. D’autres ont concerné des sentes ou chemins non entretenus appartenant à la commune. Ces observations ont le mérite d’être relayées, même si elles ne sont pas réalisées tout de suite, elles ont la vertu d’être mises en débat et arbitrées par l’équipe municipale.
Chacun d’entre vous peut agir en étroite collaboration avec la commune grâce à une connaissance approfondie de chaque quartier. Chacun peut formuler des propositions au maire sur toute question concernant son village. Chacun peut être associé à l’élaboration, la mise en œuvre, ainsi qu’à l’évaluation des actions intéressant son quartier. Chacun peut porter des animations dans son quartier.
Afin de renforcer la proximité avec la population, la municipalité souhaite développer de nouveaux moyens de rencontres et d’échanges avec les ­Asniérois. Dans ce cadre, vous pouvez à tout moment prendre rendez-vous pour rencontrer en mairie le maire ou les élus, contacter vos élus à l’aide de son formulaire en ligne. Nous nous engageons à donner une réponse sous 48 heures.
Au plaisir de se retrouver dans nos rues et sur le marché, le maire et son équipe Bien Faire pour Bien Vivre vous souhaitent une excellente rentrée 2023.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Élections sénatoriales 2023
Avec la fin de cette période estivale nous vous souhaitons à tous une bonne rentrée !
Avant de reprendre la vie locale, rappelons que 170 sièges sénatoriaux sont à pourvoir en 2023, et notamment ceux du département du Val-d’Oise. Le Sénat, auquel la constitution (article 24) a donné mission d’assurer la représentation des collectivités territoriales, est renouvelé par moitié tous les 3 ans. Il constitue la chambre haute du parlement divisé en deux chambres distinctes. La seconde chambre est l’Assemblée nationale. Les deux chambres détiennent ensemble le pouvoir législatif. Cette forme d’organisation parlementaire est nommée bicamérisme.
Le Val-d’Oise sera représenté au nouveau Sénat par 4 sénateurs. Depuis 2013, pour les départements comptant trois sénateurs et plus, le législateur a retenu le mode de scrutin proportionnel.
Les grands électeurs qui vont, le 24 septembre 2023, désigner les sénateurs du département sont les députés, les conseillers régionaux élus dans le département, les conseillers généraux et, en majorité, les délégués des conseils municipaux.
Le 9 juin 2023, le conseil municipal d’Asnières sur Oise a donc élu ses grands électeurs pour représenter notre commune : La liste majoritaire aura 6 grands électeurs et l’opposition n’en n’aura qu’1 seul. Lors des élections municipales notre liste « Un Village Uni » avait obtenu 47,55 % des suffrages. On peut ainsi mesurer comment les subtilités organisationnelles amoindrissent la proportionnelle !
En toute logique, on aurait pu imaginer, un calcul basé sur le nombre de voix de chaque liste aux élections municipales pour être fidèles à une représentation proportionnelle ! Malheureusement le choix est autre. Les conseils sont constitués avec une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête et les grands électeurs sont désignés en proportion du nombre de conseillers municipaux.
Nous disposons déjà d’informations sur les têtes de liste en concurrence pour ces élections : On constate très peu de renouvellement par rapport aux élections de 2017, les sénateurs sortants se représentent : Sébastien MEURANT, Arnaud BAZIN, Rachid TEMAL et peut être Alain RICHARD.
Nous espérions qu’une nouvelle classe politique aurait pu émerger lors de ces élections pour proposer des solutions novatrices face aux nouveaux défis de notre société, notamment environnementaux, nous risquons d’être déçus

Asnières-sur-Oise : votre village où il fait bon vivre.
Groupe majoritaire du conseil municipal

Loin de l’agitation de la capitale et pourtant si proche, Asnières-sur-Oise est un village que nous apprécions tous pour sa quiétude verdoyante, son animation sereine, parfois festive.
Il appartient à vos élus de préserver et de dynamiser cette qualité de vie qui nous ressemble et nous rassemble. Certes, si celle-ci s’exprime encore le mieux en cette période estivale, ce n’est pas pour autant un sujet réservé à l’été… En toute saison, elle est au cœur des priorités de la majorité municipale.
Elle ne se conjugue pas uniquement qu’au temps présent à la terrasse d’un café sur la place de l’Église, lors d’un évènement festif ou sur le marché dominical. Elle se nourrit également du passé, à travers cette histoire de notre village. Elle imprègne toujours nos regards, fait partie de nos repères et nous savons en apprécier leur intemporalité rassurante. C’est pourquoi, votre équipe municipale se mobilise pour que les Journées Européennes du Patrimoine vous ouvrent en grand les portes de notre histoire les 16 et 17 septembre prochains. C’est déjà demain !
Justement demain ! Le futur nous fixe un même rendez-vous avec cette qualité de vie à laquelle les générations actuelles et futures aspirent. Elle se fonde également déjà sur des exigences environnementales et sociétales, auxquelles les élus doivent être à même de répondre à l’échelle de leurs territoires. Terre et climat manifestent aujourd’hui leur mécontentement. La canicule qui nous soumet à sa chappe de plomb, le manque de pluie qui affecte ce monde rural qui fait tant partie de nous… À Asnières-sur-Oise, même si l’on a l’impression de vivre entre parenthèses, nous ne pouvons porter des œillères.
Gérer une ville, ce n’est pas uniquement gérer les affaires courantes, ce n’est surtout pas regarder la vie dans un rétroviseur même si le passé peut parfois nous inspirer, c’est aussi savoir écouter ses contradicteurs sans se prêter au futile ou au stérile. C’est assurément déjà savoir nous projeter dans l’avenir, à notre niveau et au quotidien, prendre les bonnes décisions tout en faisant œuvre de pédagogie.
L’environnement, dans tous les sens du terme, fait partie de la qualité de vie asnièroise. Dont acte ! La majorité municipale y travaille et s’y engage.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Rue du Four
Il nous semble indispensable d’expliquer la position de notre groupe lors de la réunion du conseil municipal du 11 mai.
Ce jour-là, le nouveau Maire proposait de valider un protocole d’accord pour régler le différend entre les propriétaires et la mairie au sujet de la cave souterraine de la rue du Four.
Nous sommes, dans un premier temps, intervenu pour avoir la certitude que les parties concernées avait donné un avis favorable sur ce projet de protocole. Monsieur le Maire, nous affirmait que les avocats l’avaient validé. Pour notre part, nous avions des informations qui nous confirmaient le contraire.
Constatant la présence de représentants des propriétaires dans le public, nous avons demandé une suspension de séance afin d’entendre leur position. Malheureusement, notre demande a été rejetée par le nouveau Maire. Nous avons regretté cette décision car cela aurait éclairé les membres du conseil municipal avant le vote.
Nous avons alors demandé le report du vote à la prochaine réunion du conseil municipal pour vérifier l’accord des parties, notre proposition a été à nouveau refusée.
En conséquence, nous nous sommes abstenus. Nous ne rejetons pas la signature d’un protocole qui pourrait régler définitivement ce différend et permettre de rouvrir la route au plus vite mais nous avons besoin de l’accord définitif des propriétaires pour que ce protocole soit applicable.
Monsieur le Maire peut-il parler d’irresponsabilité de l’opposition «minoritaire» ? Nous vous laissons le soin de juger par vous-même de la cohérence de notre position.
Depuis cette date, la situation n’a pas évolué, la mairie n’a toujours pas repris contact avec les propriétaires pour avancer sur le dossier, le protocole validé par le groupe majoritaire est donc inapplicable.
Nous nous interrogeons donc sur cette obstination du nouveau Maire à passer en force le protocole.  Son objectif était-il de faire un « coup de com » et de se justifier quel que soit le résultat ?
Pour un sujet aussi important, nous avons besoin d’objectivité et de sérénité et non d’une polémique qui supprime le débat et génère de l’animosité.
Plus le temps passe et plus le coût humain et financier augmente ainsi que les désagréments pour les utilisateurs de la rue du Four.

Adoption d’un protocole d’accord rue du Four
Groupe majoritaire du conseil municipal

En février 2017, une cavité apparaissait à l’entrée de la cour du 18 rue du Four avec un affaissement de la voie publique. Pour fixer les responsabilités sur l’origine du sinistre, entre la commune, SIECCAO, Suez et les riverains, la justice a été saisie qui a désigné des experts. Dans l’attente, la circulation a été limitée pour la sécurité des usagers et une passerelle d’accès aux propriétés privées mise en place. Après six ans d’une procédure loin d’être terminée, la commune s’est rapprochée des riverains. Après de multiples échanges, un accord a été négocié, sur les modalités d’exécution des travaux nécessaires avant cette décision de justice et sur les indemnisations. La commune avancera les fonds pour les travaux, les frais, les indemnités et renoncera auprès des propriétaires à toute poursuite, sans renoncer à poursuivre les délégataires, en son nom et en leur nom.
Le 11 mai, le conseil municipal se réunissait pour entériner ce protocole d’accord, autoriser le Maire à le signer et engager les actes. Après un débat houleux avec l’opposition minoritaire, celle-ci a choisi de s’abstenir en s’appuyant, non pas sur le fond de ce protocole qui était la base du débat à avoir, mais sur l’incertitude de l’accord des riverains. Il a été indiqué que ce protocole n’aurait pas été soumis à l’approbation du conseil sans la validation des avocats. Nous ne pouvons que réprouver un comportement irresponsable vis-à-vis de la sécurité publique, peu respectueux d’administrés dans la détresse et qui s’appuie sur des « j’ai entendu dire ». Il s’impose aux élus de faire avancer les dossiers dans lesquels ils doivent s’investir et d’informer au plus vite le conseil de faits qui ralentiraient son action, sans attendre qu’il soit réuni. Surtout, pour un sujet de sécurité où des administrés se voient privés de la jouissance de l’accès à leurs biens. Cette situation, héritée du passé dont la nouvelle majorité s’est attelée à résoudre dès son élection n’a que trop duré et la politique « politicienne » ne mène à rien... Ces travaux, études, frais de procédure s’élèveront à des montants importants. La commune soucieuse de l’utilisation des deniers publics, agit en toute connaissance de cause : celle des Asniérois.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Une photographie de notre commune
Le recensement 2020 offre une analyse socio-économique et démographique de la commune. Voici nos caractéristiques spécifiques pour adapter les projets d’Asnières à nos besoins. (s/www.insee.fr statistiques.)
2939 Asniérois !
Nous n’étions que 1462 habitants au recensement de 1968. Notre population a doublé depuis : 17,6% sont Asniérois depuis plus de 30 ans et 33,7% depuis moins de 4 ans.
1181 Ménages :
53% d’entre nous, 462 familles vivent en couple avec enfants. 91 ménages soit 10,4% sont monoparentales, et parmi eux 29 hommes pour 62 femmes. 224 familles ont un enfant, 195 en ont 2, 62 en ont 3 et 10 ont 4 enfants ou plus.
Logements :
La grande majorité d’entre nous, 998 familles vivent en maisons et 199 familles vivent en appartements. 542 maisons comptent 5 pièces minimum, 322 en comptent 4, 200 se composent de 3 pièces, 104 de 2 pièces et 12 d’une pièce. 944 familles sont propriétaires de leur habitation et 207 sont locataires. 40 % des maisons, soit 413, ont été construites entre 1971 et 1990. On compte 96 logements vacants et 60 sont des résidences secondaires et des logements occasionnels.
Scolarisation :
Les 170 enfants de 2 à 5 ans sont scolarisés à hauteur de 77,5 %. 58 % de la population possède un diplôme égal ou supérieur au baccalauréat, 13,6 % sont sans diplôme et 28,3 % sont titulaires d’un BEPC, CAP, BEP.
Société :
Les actifs représentent 77,2 %. Le taux de chômage de 6,5% est inférieur de 2,5 % à la moyenne du Val-d’Oise. 166 actifs travaillent dans la commune et 1249 ont leur emploi à l’extérieur. On compte 233 entreprises dont 18 créations en 2021. 26% des actifs sont classés cadres, 26,8 % professions intermédiaires, 15,4% employés, 11,1 % ouvriers, 16,7% retraités et 2,6% artisans. Le revenu moyen disponible à Asnières est de 27 150 €, (22 007 € dans le Val-d’Oise). Nos revenus proviennent pour 81,5 % des salaires et traitements et pour 2,5 % des indemnités chômage.  77,40 % d’entre nous vont au travail en voiture, 14,5 % seulement par les transports en commun. 39% des ménages ont une voiture et 54% au moins 2.