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Un Village Uni - Février 2024
Groupe minoritaire du conseil municipal
Notre village est encore rural car il abrite quelques exploitations agricoles, mais la majorité des Asniérois n’appartient plus à ce monde. De plus en plus, nous devenons usagers ou clients de services citadins mais toujours épris de notre patrimoine historique et rural. Etendue sur 14km2, Asnières sur Oise se compose d’un Bourg et de deux hameaux, Les Tilleuls et Baillon. Trop peu d’entre nous ont l’opportunité de marcher ou de circuler à vélo pour atteindre une gare, une école, un collège ou un lycée. Au cours des 40 dernières années, cinq lignes de bus ont été créées pour nous relier aux gares SNCF de Viarmes, de Persan-Beaumont, au RER de Roissy-CDG et pour conduire collégiens et lycéens vers Viarmes et Luzarches.
Le développement de l’utilisation des transports en commun va de pair avec la préservation de notre qualité de vie. Or la pérennité du service exige une insertion parfaite des lignes dans les paysages, ainsi que l’amélioration de la sécurité des voyageurs.
Cette problématique se pose avec acuité autour de la place Jules Gautier à Baillon. Dans l’alignement de cette place herbagée, l’école communale, la chapelle, l’ancien couvent et le cimetière résultent d’un même geste urbanistique, réalisé après la guerre de 1870. Ce paysage caractérisé par les murets de briques séparant la rue des jardins et des bâtiments, est né de l’association du nouvel état républicain laïc avec les catholiques Baillonnais qui voulaient leur lieu de culte et Jules Gautier, riche protestant qui accepta de financer les travaux.
Aujourd’hui, Baillon est notamment desservi par la ligne de bus 14 (Baillon - Gare de Viarmes). Actuellement les bus en direction de la gare sont obligés de faire marche arrière pour repartir vers Viarmes. Cette manœuvre menace la sécurité des piétons autour du bus. La municipalité est passée à côté d’opportunités réelles de mieux aménager les emplacements pour monter et descendre du bus, notamment lors de l’agrandissement du cimetière qui fut doté d’une voie circulaire facilitant le passage des convois funéraires.
Pourquoi ne pas utiliser cet espace, pour sécuriser la circulation des bus, réduire les nuisances sonores et construire des abris bus capables de protéger les voyageurs, les enfants notamment, les jours d’intempéries.