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Archives des tribunes

Groupe majoritaire du conseil municipal

Le Val-d’Oise traverse une crise financière sans précédent, comme le souligne le dossier central du magazine départemental de décembre. Au cœur de cette tourmente se trouvent les petites communes, ces poumons de la vie locale, qui peinent de plus en plus à boucler leurs budgets tout en maintenant des services essentiels. Ces villages et petites villes, souvent éloignés des grands pôles urbains, jouent un rôle crucial dans le maillage territorial. Ils assurent la proximité des écoles, des services sociaux, des infrastructures sportives et culturelles. Pourtant, elles sont les premières victimes de l’étranglement financier. La baisse continue des dotations de l’État, combinée à la hausse des dépenses obligatoires met ces communes en grandes difficultés. Pour ces municipalités, les arbitrages budgétaires deviennent difficiles. Faut-il rénover une école vieillissante ou maintenir une cantine à tarif réduit pour les familles modestes ? Quand les ressources s’amenuisent, comment continuer à entretenir les voiries, souvent dégradées ? Les maires se retrouvent face à des dilemmes impossibles, forcés de réduire des services qui sont pourtant au cœur de la qualité de vie sur leurs territoires. Ces difficultés touchent particulièrement les communes rurales du Vald’Oise. Contraintes par des ressources limitées, elles peinent à attirer de nouveaux habitants ou entreprises, ce qui amplifie encore leur isolement. Or, sans ces petites communes, c’est tout l’équilibre du département qui vacille. Elles incarnent un mode de vie, un lien social et une proximité qu’aucune grande ville ne peut offrir.Il est urgent que l’État prenne conscience de cette réalité. Si rien n’est fait, les petites communes devront renoncer à des services essentiels, sacrifiant ainsi la cohésion territoriale. Une réforme profonde de la fiscalité locale, associée à un soutien renforcé aux collectivités les plus fragiles, est indispensable. Les petites communes du Val-d’Oise sont à la croisée des chemins. Leur survie dépend d’un sursaut national. Écoutons-les, soutenonsles, car préserver leur vitalité, c’est garantir l’avenir de tout le département et de ses habitants.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Quels noms pour les nouveaux parkings ? Le conseil municipal du 19 septembre 2024 avait prévu de délibérer sur la dénomination des nouveaux parkings de la commune, ce projet a été reporté pour permettre une meilleure pertinence dans les propositions. Le nom d’une rue, d’une place, d’un parking, d’un équipement reste souvent gravé dans le marbre, il est rarement modifié sauf circonstance exceptionnelle, il est donc important de faire les bons choix. La commission Urbanisme-Culture-Patrimoine avait suggéré : Parking rue Delchet : Parking Delchet ou Parking de l’École Parking Mairie 1 : Parking Mairie 1 ou Parking d’Aval Eau Parking Mairie 2 : Parking Mairie 2 ou Parking Mairie Futur parking rue du Crocq : Parking de la Source ou Parking du Crocq Parking rue du Four : Parking de l’Enclos Seigneurial Zone sud Delacoste : Domaine de la Moissette Pour notre part, nous avions complété cette liste lors de la réunion du conseil municipal : • Le Giboudet pour le parking de la rue du Crocq, sachant qu’il est situé à proximité de ce secteur du cadastre anciennement Gît-Baudet (cimetière des ânes). Un clin d’œil au sceau d’Asnièressur-Oise datant de 1223 qui représente le bailli debout en robe entouré de deux ânes. • La place de la Fraternité pour celui de la mairie : une valeur de la république souvent oubliée qui est le lien de solidarité qui devrait unir tous les membres de la famille humaine et valoriser le vivre ensemble. • Docteur Philippe Faucon premier médecin à s’installer à Asnières-sur Oise en septembre 1978, place des martyres de Chateaubriant, médecin apprécié des Asnièrois(es) qui a soigné plusieurs générations et a exercé dans notre commune pendant toute sa carrière. Le conseil municipal d’enfants a aussi travaillé en commission sur ce sujet et proposé lors d’une réunion : des noms de fleurs, des noms avec la thématique médiévale ou proposer de s’inspirer de l’histoire d’Asnières-sur-Oise (personnalité, lieux historiques). Peut-être avez-vous aussi des propositions à formuler avant le choix définitif, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons les porte-paroles de vos suggestions. Vous pouvez aussi nous rejoindre tous les samedis de 11h à 13h au Café-Tabac de la place de l’église. Bonne année 2025

Groupe majoritaire du conseil municipal

Vous le savez, depuis plusieurs années, l’équipe municipale majoritaire est animée par l’ambition de faire d’Asnières-sur-Oise une commune attirante.

Qu’est-ce qu’une commune attirante ? Vaste question ! Elle renferme naturellement une part de subjectivité. Toutefois, nous pourrions y répondre très simplement en suggérant que c’est une commune qui, par sa prospérité, sa tranquillité et son animation, inspire confiance, instaure un cadre de vie agréable, rend heureux ceux qui y vivent et fait rêver ceux qui n’y vivent pas encore. Nous voici déjà à la fin de l’année 2024.

À Asnières-sur-Oise, nous travaillons à réaliser les engagements pour lesquelles vous nous avez élus en restant bien ancrés dans la réalité et au plus près de votre vie quotidienne. Car votre quotidien se joue avant tout dans les mairies. C’est là que se décide concrètement ce qui est susceptible d’améliorer votre vie : le sport, la culture, les transports, la petite enfance, la vie scolaire, la tranquillité, l’environnement, le développement économique et l’emploi, etc.

A Asnières-sur-Oise, la vie municipale est très riche et illustre une commune qui bouge et qui avance. Grâce à une gestion fine et prudente, l’équipe municipale majoritaire maintient le cap, avec un niveau d’investissements soutenu pour accompagner le dynamisme de notre village sans augmenter la part communale des impôts locaux. Le rôle d’un élu de terrain consiste quotidiennement à trouver rapidement des solutions à des problèmes, tout en portant une vision à long terme pour sa commune et ses habitants. Anticiper, chercher des solutions, planifier des actions concrètes, puis agir, sont les étapes pour qu’Asnières demeure dynamique, attractive et adaptée à chacun. Un chantier s’achève comme le tout nouveau restaurant scolaire de Baillon et un tout nouveau chantier débute avec la réhabilitation de la friche industrielle de la zone sud Delacoste. Pour qu’il puisse aboutir, ce travail de long terme n’est possible que par un dialogue quotidien entre les élus et les administrés, cela se traduit par de nombreux rendez-vous avec le maire, lors des rencontres régulières pendant le marché dominical et la mise en place des référents de quartier. Sans compter les échanges avec les services municipaux : à Asnières-sur-Oise, nous pratiquons l’écoute active en circuit court !

Groupe minoritaire du conseil municipal

Toc Toc … c’est pour les étrennes ! Traditionnellement les mois de novembre et de décembre fournissent à quelques agents des services d’utilité publique de nous solliciter pour leurs étrennes. Les voici : le facteur qui nous dépose notre courrier presque tous les jours, les pompiers que nous souhaitons tous ne revoir que dans un an seulement, sauf au bal du 14 juillet, les agents de la collecte des ordures ménagères, qui rendent notre quotidien visuel et olfactif plus agréable par n’importe quel temps. Chacun d’eux propose un calendrier pour l’année à venir en échange d’un petit billet. Chacun d’entre nous, bien sûr, est libre d’ouvrir sa porte, ou pas, et de gratifier, ou pas, ces professionnels dont la visibilité est rarement au niveau du service qu’ils nous rendent.

Ouvrir sa porte c’est aussi l’occasion de quelques mots et d’une chaleureuse poignée de main. Le Syndicat Tri-OR a pris la décision « d’interdire formellement la pratique du porte-à-porte pour la collecte des étrennes ». La Mairie d’Asnières-sur-Oise a décidé de suivre la même ligne de conduite, et publie la consigne sur Facebook le 28/11/2023. Le message, confus, laisse penser qu’il n’en va pas de même pour notre facteur et nos pompiers.

La question se pose ! Pourquoi cibler une profession plutôt qu’une autre ? Cela ressemble fortement à une mauvaise lutte de classes relevant d’un autre temps. Nous sommes tous responsables ! Avons nous besoin d’avoir l’autorisation de la mairie pour respecter la coutume des étrennes ? Se prémunir des abus envers les plus faibles est une bonne et noble cause, mais suspecter autrui n’est pas dans la compétence de la mairie.

Avons-nous à redouter une invasion ? des subterfuges ? Ou pire encore : avons-nous des ennemis capables de maléfices ou de sortilèges ? Il suffit simplement de demander à chaque agent de présenter sa carte professionnelle ou un justificatif pour sécuriser la démarche. J’ai bien souvent trois calendriers chaque année. Ne soyons pas individualistes et ouvrons nous aux autres. Il est d’autant plus important en période de fête de se mettre à l’écoute de tous. Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

Groupe majoritaire du conseil municipal

Les syndicats intercommunaux tels que le SICTEUB, le SIVOM Viarmes - Asnières-sur-Oise et le SIECCAO sont indispensables pour la gestion de services publics essentiels et la réalisation d’infrastructures coûteuses que seules, les communes ne pourraient pas assumer.

Le SICTEUB (Syndicat Intercommunal pour la Collecte et le Traitement des Eaux Usées du Bassin de la Thève et de l’Ysieux) est chargé de la gestion de l’assainissement. Son action est primordiale pour préserver l’environnement et garantir un traitement efficace des eaux usées. La construction, la maintenance des stations d’épuration, des réseaux d’assainissement, des installations nécessaires à la collecte et au traitement des eaux sont des opérations extrêmement coûteuses. En mutualisant les ressources des communes membres, le SICTEUB permet de financer ces infrastructures.

Le SIVOM Viarmes - Asnières-sur-Oise(Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple).Il regroupe nos deux communes pour mutualiser la gestion des équipements sportifs Delacoste et Maspoli et du parc de Touteville. Deux projets vont se concrétiser en 2025 : les constructions d’un terrain de football à 5 et un troisième court de tennis couvert sur le site de Maspoli. Sont également en projet la réalisation de 2 courts de padel et d’un terrain de football 4 saisons. Le SIVOM permet ainsi de mutualiser ces dépenses pour offrir des équipements de qualité qui auraient été inaccessibles financièrement à une commune isolée.

Le SIECCAO (Syndicat Intercommunal d’exploitation des Champs Captants d’Asnières-sur-Oise) est chargé de la gestion des réseaux d’eau potable, il veille à assurer un approvisionnement constant et répondant aux obligations imposées par l’ARS. La modernisation des infrastructures hydrauliques et l’installation de nouveaux dispositifs pour garantir la qualité de l’eau représentent des coûts considérables. Le SIECCAO permet aux communes de se regrouper pour supporter ces investissements majeurs. L’eau est une ressource rare et précieuse, qu’il est nécessaire de préserver. Pour assurer sa pérennité, le SIECCAO mène des actions permettant de protéger l’eau contre les pollutions. Ces trois syndicats sont donc essentiels pour réaliser des infrastructures vitales, dont les coûts élevés justifient la mutualisation des efforts. Ils permettent ainsi de répondre aux besoins des habitants tout en assurant la protection des ressources et de l’environnement à long terme.

Groupe minoritaire du conseil municipal

L’argent de nos impôts est-il bien utilisé sur le terrain ?

En avril 2024 notre communauté de communes dont le maire de Villaines assure la présidence, a validé le financement d’un « Tiers-Lieu inclusif et intergénérationnel » à Villaines. Ce projet est budgété 8.206.000€. Les Tiers-lieux sont des lieux de rencontre, de coopération et de création dont la réussite contribue à l'avenir des territoires. Sur internet, les exemples foisonnent valorisant la réutilisation de friches industrielles ou de vieux bâtiments de centre-ville par des collectifs d’utilisateurs. Celui de Villaine artificialisera le sol avec une construction neuve et un parking estimé à 1.766.000€. 

Les utilisateurs et adhérents arrivent de différents mondes : certaines personnes sont bénévoles pour animer des activités diverses telles que Réparcafé, Fablab, atelier tricot, d’autres sont artisans ou indépendants et partagent un espace de coworking, d’autres enfin sont producteurs locaux et vendent leurs denrées agricoles. Les sociologues décrivent un lieu physique, intermédiaire entre le domicile et le travail, porté par un collectif pour faire ensemble que le lieu apporte de la valeur à tout le monde. Les adhérents montrent la volonté de travailler autrement dans une époque où la souffrance au travail est une réalité. Economie solidaire et économie marchande se rencontrent.

Pour nous, créer un tiers lieu est une bonne initiative. Ce qui reste critiquable, est de voir ce projet apparaitre comme une décision venue d’en haut. Orienter l’argent public vers un tiers-lieu sans montrer de mobilisation citoyenne, sans implication des futurs adhérents utilisateurs du lieu, sans justifier l’attrait du site comparé à d’autres, nous étonne. Si la présence de la gare est un atout, le parking devra être crée ex-nihilo sur un terrain agricole de 4453 m² dont l’achat a été validé en février 2024.  A ce jour, l’initiative n’a pas été relayée par le maire d’Asnières-sur-Oise, alors que tous que les délégués d’Asnières à la communauté de commune, opposition incluse, l’ont votée. Trop peu d’associations qui pourraient participer sont informées du projet. Enfin, on ne sait pas comment seront associés, s’ils le sont, les producteurs agricoles déjà organisés autour de « la cueillette », du « marché fermier » de la croix verte et de la jardinerie « Gamm vert.

Groupe majoritaire du conseil municipal

La décision de l’équipe municipale d’Asnières-sur-Oise de filmer désormais les conseils municipaux marque un tournant significatif dans la gestion de la vie publique locale.

Cette initiative vise à accroître la transparence des débats et des décisions qui concernent directement les citoyens de la commune. Dans un contexte où la défiance envers les institutions publiques et politiques s’accroît, rendre les séances des conseils municipaux accessibles via des enregistrements vidéo pourrait apparaître comme une réponse à cette crise de confiance.

En permettant à un public plus large de suivre les discussions et les délibérations, cette mesure contribue à une plus grande visibilité du travail des élus. Le citoyen, souvent éloigné des rouages décisionnels, pourra désormais observer plus facilement la manière dont les décisions sont prises et l’orientation des politiques locales.

Cependant, cette mesure n’est pas exempte de critiques. Si la transparence est un objectif légitime, la diffusion des conseils municipaux pourrait modifier la nature des échanges au sein du conseil. On peut craindre que la médiatisation des séances incite certains élus à adopter des postures plus politiques que constructives, jouant davantage pour la caméra que pour le bien commun. D’autres soulignent les risques liés à la protection de la vie privée, notamment lors de discussions concernant des sujets sensibles ou personnels, qui pourraient exposer des citoyens ou des agents municipaux de manière inappropriée. Ceux-ci ne seront pas abordés.

Néanmoins, cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large de digitalisation de la vie publique. De nombreuses communes ont déjà opté pour la retransmission de leurs conseils municipaux, avec des retours généralement positifs en termes d’implication citoyenne. L’enjeu pour Asnières-sur-Oise sera donc de trouver un équilibre entre transparence et efficacité. Il est essentiel que cette démarche serve avant tout l’intérêt général, en informant les citoyens sans pour autant transformer les séances en théâtre politique.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Le SIECCAO vient de présenter le rapport 2023 sur le prix et la qualité du service d’eau potable. Ce document est public, nous vous suggérons de le consulter pour avoir une vision objective de ce service essentiel.

En 2023 le rendement du réseau de distribution est en nette amélioration avec un taux de 74 %, contre 56,49 % en 2018. Pour la première fois, le rendement dépasse les obligations de la loi Grenelle 2. Cet indice des pertes de réseau n’est plus considéré comme « mauvais » comme les années précédentes mais encore « médiocre ». Espérons que nous atteindrons vite les 80 % sachant que ce taux signifie encore 20 % de fuites et donc un volume important d’eau traitée perdue.

Cette performance a été atteinte grâce au renouvellement de nombreux branchements et de 1,64% du réseau.

Le prix de l’eau « Part SIECCAO » a évolué d’une manière significative en 2023, passant de 0,42€ à 0,60€ par m3 soit une augmentation de 70%. Cette augmentation était instaurée pour assurer le financement des travaux nécessaires à la protection de la ressource en eau.

Les analyses révèlent que l’eau brute pompée des nappes contient d’importants taux d’OHV, de pesticides et de nitrates avant traitement. L’usine procède donc aux opérations d’aération pour les OHV, (strippage) et à une filtration au charbon des pesticides afin de produire en sortie une eau qui réponde « aux normes sanitaires en vigueur ».

Le SIECCAO espérait grâce à la mise en place d’animations agricoles faire baisser le niveau de nitrate. Malheureusement la tendance reste à la stabilisation. Si le SIECCAO n’arrive pas, au minimum, à contenir cette pollution, il sera contraint de créer un étage de traitement très couteux.

La protection active de la ressource aquifère devient chaque jour plus indispensable. Pour y parvenir le SIECCAO souhaite acquérir des parcelles agricoles situées au-dessus des aires de captages et installer une agriculture compatible.

Un décret offre un droit de préemption sur les aires d’alimentation de captages, sous réserve d’approbation de la démarche par le Préfet du Val-d’Oise et la chambre d’agriculture. C’est sur ce point que la mobilisation des usagers et des élus peut être utile. Affaire à suivre !

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Garantir l’Égalité des Chances à Asnières-sur-Oise

À Asnières-sur-Oise, notre engagement pour l’éducation et le bien-être des enfants et des jeunes est au cœur de notre action municipale. En tant qu’adjointe aux affaires scolaires, j’ai la responsabilité de garantir que chaque enfant bénéficie des meilleures conditions pour réussir à l’école. Face à l’évolution des rythmes de vie des familles et aux inégalités d’accès au soutien scolaire, il est impératif d’agir pour offrir à tous les jeunes une véritable égalité des chances.

Aujourd’hui, nous faisons face à un défi de taille : offrir un soutien scolaire accessible à tous, indépendamment des moyens financiers ou de la disponibilité des parents. Pour répondre à ce besoin crucial, la municipalité d’Asnières-sur-Oise a mis en place un partenariat avec la plateforme de soutien scolaire en ligne Prof Express. Désormais, tous les élèves de la commune, du CP à la terminale, bénéficient d’un accès gratuit, illimité et pris en charge par la commune à des séances de soutien scolaire en ligne. Ce service permet à chaque élève de recevoir une aide personnalisée, adaptée à ses besoins, qu’il s’agisse de comprendre une leçon, de préparer un examen ou de réaliser un devoir. La démarche est simple : dès qu’un élève rencontre une difficulté dans son travail, il se connecte à Prof Express via un smartphone, une tablette ou un ordinateur. En quelques minutes, un enseignant expérimenté de l’Éducation nationale le contacte pour l’accompagner. Ce dispositif garantit une réponse immédiate et individualisée aux besoins des élèves, en complément du travail effectué en classe.

Cette initiative s’inscrit dans notre vision d’une commune solidaire et soucieuse de l’avenir de ses jeunes. En mettant en place ce service, nous affirmons notre volonté de ne laisser aucun enfant au bord du chemin. Il s’agit d’un investissement pour l’avenir, car la réussite scolaire de nos enfants est essentielle à leur épanouissement et à leur avenir. Nous espérons que ce nouveau service sera accueilli avec enthousiasme par les familles asniéroises. Il s’inscrit dans une démarche globale de soutien à l’éducation que nous avons entreprise, et témoigne de notre engagement à faire d’Asnières-sur-Oise une commune où chaque enfant, quel que soit son milieu social, peut se donner les moyens de réussir Je vous invite à découvrir Prof Express et à en faire bénéficier vos enfants. Ensemble, faisons d’Asnières-sur-Oise une commune où l’égalité des chances devient une réalité concrète pour chaque enfant.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Notre groupe ne dispose que de ce petit espace, 364 mots ! pour vous souhaiter une bonne rentrée.

Souhaitons que chacun ait rechargé ses batteries pour bien vivre cette période d’incertitudes. Dans ce journal, seul le groupe majoritaire propose la trame et les thèmes dont la récurrence nous est désormais bien connue ! Monsieur le Maire poursuit ses démarches clientélistes, il offre des girafes Sophie aux nouveaux nés, donne des chèques cadeaux aux diplômés de l’année, porte à domicile des cadeaux aux séniors de 80 ans et plus si leur anniversaire se termine par 0 ou 5. Il dépasse largement ses obligations telles que remettre leurs cartes d’électeur aux jeunes nouvellement inscrits sur les listes électorales et aux mariés leurs livrets de famille.

Chaque mois nous découvrons une nouvelle propagande financée sur le budget communal. Là on ne regarde pas à la dépense. Nous sommes déçus et frustrés ! Aucun article ne fait place aux échanges d’idées, à l’inventivité dont notre commune à besoin. Nous aimerions pouvoir lire ici, les avantages et les inconvénients des propositions en cours. Les débats sont absents. Nous cherchons vainement un exposé des alternatives sur lesquelles les commissions réfléchissent avant de se déterminer (ex : le projet de construction d’une cinquantaine de nouveaux logements route de Royaumont). Nous attendons aussi le partage des critères retenus pour hiérarchiser les priorités en matière d’investissements et donner aux habitants plus de libertés et plus d’options. Puisque la décision a été prise d’une publication mensuelle, alors le journal pourrait animer sa rubrique et publier ses différentes propositions pour enrichir le dialogue. Une rubrique mensuelle informerait des décisions du conseil municipal ! pourquoi pas des photos, mais aussi des articles pour réfléchir ensemble. Nous aimerions partager les orientations choisies par la commune, par la communauté de communes et par les syndicats intercommunaux pour résoudre les contraintes qui pèsent sur les sols, les eaux, la faune, la flore… et les finances. On dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant, alors il est temps d’agir collectivement ! De nombreux Asnièrois-es disposent d’idées et de compétences à mettre au service de notre collectivité.