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Archives des tribunes

Groupe majoritaire du conseil municipal

Dans le paysage politique, l’intégrité et le respect des principes éthiques sont essentiels pour maintenir la confiance du public. La charte de l’élu local s’applique à tous les membres du conseil municipal et en son article 1 : « L’élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité. » Celle-ci dans son intégralité a été rappelée lors du conseil municipal du 1er février dernier.
Ce rappel fait suite à la plainte d’un commerçant auprès du Maire après diffusion sur la place publique de renseignements confidentiels le concernant. Ces renseignements avaient été exposés lors d’une commission communale, une instance où des sujets spécifiques sont débattus et examinés pour prendre des décisions au niveau local. Cependant, un membre participant à cette commission a rendu publics ces renseignements confidentiels et personnels. De plus dans un lieu où tout et n’importe quoi peut parfois être étalé sans fondement et sans véritable connaissance des sujets : LE BAR. Ce geste peut être considéré comme une violation flagrante de la confiance et de l’éthique politique.
La divulgation de ces informations (exagérées et totalement hors sujet) confidentielles expose le commerçant à une vulnérabilité injustifiée, compromettant potentiellement sa réputation, sa vie privée, voire ses affaires. Quel intérêt pour la commune ? Aucun… à part pour l’élu de chercher une certaine reconnaissance auprès d’un public à l’écoute et prêt à relayer l’information à qui veut l’entendre pour nuire encore plus. Cela crée un précédent inquiétant qui remet en question la transparence des discussions, un climat de méfiance en commission et la confidentialité des informations échangées lors de ces réunions. Le colportage irresponsable de ces informations sensibles peut avoir des conséquences graves et imprévisibles.
Le rôle d’un élu, qu’il soit de l’opposition ou de la majorité municipale, implique la responsabilité de représenter les intérêts de ses électeurs de manière éthique.
Face à cette situation, il est impératif de mettre devant leurs responsabilités les élus qui, par mégarde peut-être, divulgueraient des informations qui peuvent nuire gravement si elles ne sont pas exposées dans l’intérêt des personnes concernées. Nous espérons ne plus avoir à regretter de tels agissements et nous présentons nos excuses au nom de tout le conseil municipal à ce commerçant.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Notre village est encore rural car il abrite quelques exploitations agricoles, mais la majorité des Asniérois n’appartient plus à ce monde. De plus en plus, nous devenons usagers ou clients de services citadins mais toujours épris de notre patrimoine historique et rural. Etendue sur 14km2, Asnières sur Oise se compose d’un Bourg et de deux hameaux, Les Tilleuls et Baillon. Trop peu d’entre nous ont l’opportunité de marcher ou de circuler à vélo pour atteindre une gare, une école, un collège ou un lycée. Au cours des 40 dernières années, cinq lignes de bus ont été créées pour nous relier aux gares SNCF de Viarmes, de Persan-Beaumont, au RER de Roissy-CDG et pour conduire collégiens et lycéens vers Viarmes et Luzarches.
Le développement de l’utilisation des transports en commun va de pair avec la préservation de notre qualité de vie. Or la pérennité du service exige une insertion parfaite des lignes dans les paysages, ainsi que l’amélioration de la sécurité des voyageurs.
Cette problématique se pose avec acuité autour de la place Jules Gautier à Baillon. Dans l’alignement de cette place herbagée, l’école communale, la chapelle, l’ancien couvent et le cimetière résultent d’un même geste urbanistique, réalisé après la guerre de 1870. Ce paysage caractérisé par les murets de briques séparant la rue des jardins et des bâtiments, est né de l’association du nouvel état républicain laïc avec les catholiques Baillonnais qui voulaient leur lieu de culte et Jules Gautier, riche protestant qui accepta de financer les travaux.
Aujourd’hui, Baillon est notamment desservi par la ligne de bus 14 (Baillon - Gare de Viarmes). Actuellement les bus en direction de la gare sont obligés de faire marche arrière pour repartir vers Viarmes. Cette manœuvre menace la sécurité des piétons autour du bus. La municipalité est passée à côté d’opportunités réelles de mieux aménager les emplacements pour monter et descendre du bus, notamment lors de l’agrandissement du cimetière qui fut doté d’une voie circulaire facilitant le passage des convois funéraires.
Pourquoi ne pas utiliser cet espace, pour sécuriser la circulation des bus, réduire les nuisances sonores et construire des abris bus capables de protéger les voyageurs, les enfants notamment, les jours d’intempéries.

L’équipe municipale majoritaire, « Bien faire pour bien vivre », a réalisé de nombreuses actions significatives en 2023 pour améliorer la qualité de vie à Asnières-sur-Oise.
La réponse rapide et efficace aux demandes des citoyens a été une priorité, avec une nouvelle organisation des services permettant des résultats très satisfaisants. Les services municipaux sont accessibles très facilement via divers canaux pour prendre des rendez-vous, et la possibilité pour la réalisation de vos passeports et cartes d’identité a été mise en place.
Malgré la crise énergétique post-covid, notre dette diminue, la qualité des services s’améliore, et de nouveaux projets sont lancés mais nous n’oublions pas les opérations d’entretien et de rénovation des équipements publics. Une équipe municipale qui reste engagée dans l’aménagement urbain, l’amélioration du cadre de vie, et les services aux familles. En matière d’environnement, l’entretien des espaces verts sera de nouveau confié pour 2024 à des personnes en situation de handicap, favorisant l’inclusion sociale.
Notre équipe poursuit sa promesse démocratique avec des rencontres régulières sur la place de l’Église, permettant aux habitants de s’informer, questionner et suggérer.
Notre bilan de mi-mandat souligne que 90 % du programme annoncé il y a trois ans est en cours ou terminé. Asnières-sur-Oise se profile comme une commune moderne et dynamique, préservant son caractère rural et vert pour un vivre ensemble et une qualité de vie que tout le monde nous envie, avec un nouveau PLU axé sur la protection de l’environnement pour guider les élus d’aujourd’hui et ceux de demain.
L’équipe municipale majoritaire a marqué l’année 2023 par ses actions proactives et orientées vers le bien-être collectif. En abordant des aspects cruciaux tels que l’urbanisme, la mobilité, le social et l’environnement, elle a démontré son engagement envers une vision holistique du progrès, mettant en avant le principe fondamental du « bien faire pour bien vivre ».
Nous continuerons cette volonté d’actions et d’écoute pour cette nouvelle année, et nous vous souhaitons une excellente année 2024.

Groupe minoritaire du conseil municipal

L’usage, au seuil de l’année nouvelle, est de conjurer le malheur en souhaitant de belles choses pour les faire advenir, alors nous vous présentons à tous nos meilleurs vœux pour une année 2024 heureuse et féconde. S’il est opportun de l’écrire, nous sommes surtout responsables, en tant qu’élus, d’œuvrer pour préparer les conditions du meilleur avenir de la collectivité Asniéroise.
Nous reparlerons du long terme. D’ici là, tous le jours les conseillers municipaux du groupe UVU sont disponibles pour écouter vos propositions, vos remarques et enrichir les programmes municipaux en portant vos contributions dans les commissions municipales.
A partir du 1er janvier 2024 : recyclage obligatoire de nos biodéchets
Les biodéchets, c’est-à-dire les déchets alimentaires tels que les pelures de légumes, les restes de repas ainsi que les déchets verts essentiellement issus des activités de jardinage, représentent près d’un tiers des poubelles d’ordures ménagères des Français soit 83 kilos par habitant et par an. Chaque année, ce sont donc plus de 5,5 millions de tonnes de ces déchets organiques qui finissent incinérés ou enfouis en France. Absurde, quand on sait qu’ils sont essentiellement composés d’eau (source ADEME).
À compter du 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) de 2020, les collectivités devront avoir mis à disposition de leurs administrés une solution de tri à la source de leurs déchets organiques, pour que ceux-ci soient valorisés en compost ou en biogaz.
De nombreuses collectivités ont déjà pris des initiatives et tenté des expériences notamment le compostage, les citoyens sont alors incités à assurer le traitement de leurs biodéchets eux-mêmes. Le compostage est soit domestique grâce à la distribution de composteurs individuels ou lombricomposteurs ; ou partagé avec l’installation de composteurs collectifs pour accueillir les biodéchets.
A l’heure actuelle, nous n’avons pas reçu d’information sur les projets du syndicat des ordures ménagères Tri Or. Le journal municipal de décembre n’a pas abordé ce sujet et Tri Or nous a simplement distribué son calendrier pour les ramassages de l’année 2024.
Heureusement nous sommes tous des citoyens responsables ! Devant l’urgence des problèmes climatiques, chacun saura devancer la municipalité en prenant des initiatives individuelles !

Groupe majoritaire du conseil municipal

Toute l’équipe municipale, animée par la volonté de favoriser la participation citoyenne, a orchestré avec enthousiasme deux réunions publiques, un samedi matin et un vendredi soir autour d’un verre et sans formalisme, marquant ainsi la parution du bilan de mi-mandat. La démarche, proposée par la distribution dans les boîtes aux lettres des Asniérois de ce bilan, visait à instaurer un dialogue ouvert et transparent.
Cependant, malgré la bonne intention, le succès de ces réunions s’est avéré mitigé. Un nombre limité d’habitants s’y est rendu, suscitant des interrogations quant aux raisons de cette faible mobilisation. Peut-on conclure qu’il n’y a pas de problèmes majeurs dans la commune, ou bien cela reflète-t-il un désintérêt pour les affaires municipales ?
Analyser ce phénomène demande une exploration attentive des possibles facteurs en jeu. D’une part, la faible participation ne doit pas automatiquement être interprétée comme l’absence de préoccupations au sein de la commune. Il se pourrait que les citoyens aient d’autres moyens de faire entendre leur voix et qu’ils estiment que leurs préoccupations sont entendues et prises en compte au quotidien.
Cette faible participation pourrait aussi résulter d’une communication efficace et d’une connexion régulière entre les décideurs municipaux et les préoccupations des habitants. Il est essentiel pour l’équipe municipale de continuer à être présente et proposer des moments de rencontre afin aborder tous les sujets concernant notre commune.
En résumé, le bilan mitigé des réunions peut être interprété de diverses manières.
Nous nous assurerons que les préoccupations des citoyens soient toujours correctement entendues et prises en compte.
Peut-être aussi que le fait de se retrouver chaque dimanche matin au marché suffit tout simplement et amplement… En tout cas, la porte des élus vous est plus que jamais largement ouverte !
Toute l’équipe municipale vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Le dernier « Actu » nous informait que les élus et les membres de la commission associations avaient décidé d’interrompre la participation financière à l’école de musique de Viarmes.

Depuis de longues années, sachant que notre commune n’a pas sur son territoire une école de musique, les Asnièrois pouvaient s’inscrire à celle de Viarmes en payant le montant le moins élevé. Cette année, 14 jeunes Asniérois participent à cette activité culturelle (instrument, atelier choral, jardin musical, …).

Une convention avait été signée avec la ville de Viarmes après validation à l’unanimité par le conseil municipal. La mairie d’Asnières devait verser une participation financière de 500 € par élève pour l’année scolaire. Cette somme correspondait aux frais pédagogiques (professeur, secrétariat, instruments) et aux frais généraux de cette école municipale.

Cette démarche était en cohérence avec la pratique de l’initiation musicale réalisée par un professeur de musique aux enfants des écoles primaires de la commune. Dans la continuité, il était cohérent de permettre aux élèves les plus motivés de s’inscrire dans un conservatoire.

Pouvons-nous cautionner ce choix de supprimer toute aide aux jeunes Asnièrois(e)s qui pratiquent une activité musicale ? La réponse est non car l’argument de bon gestionnaire est inadapté, la gestion est à la disposition du politique et non le contraire.

La mairie avait une autre option moins coûteuse, déjà retenue il y a quelques années pour le centre de loisirs, soit de rembourser aux familles la différence entre le montant hors commune et le montant payé par les Viarmois. Dans ce cas, la participation communale aurait été de 80 € à 120 € par enfant, soit environ 1 500 € pour l’année scolaire, mais malheureusement la décision a été tout autre.

Nous constatons que la participation financière de notre collectivité pour la pratique d’activités sportives au SIVOM Viarmes – Asnières (Tennis et Football) est d’environ 550 € par licencié. Nous nous en félicitons, mais nous souhaitons une cohérence entre les activités sportives et culturelles.

Nous espérons que cette erreur d’analyse soit rectifiée au plus vite et que dans le futur notre collectivité en lien avec l’intercommunalité développe une démarche culturelle plus dynamique (lecture publique, musique, arts plastiques, théâtre, …).

 Groupe majoritaire du conseil municipal

Consciente de l’importance de la réussite scolaire et de l’engagement civique, la majorité municipale a décidé de valoriser chaque année les talents prometteurs dont recèle notre commune. Qu’ils aient obtenu le CAP, le baccalauréat, un master, un doctorat ou qu’ils se dirigent vers une carrière d’ingénieur, la municipalité souhaite mettre en lumière leur réussite scolaire.
Événement annuel, la Cérémonie de la réussite devient ainsi une plateforme inclusive, reconnaissant la diversité des parcours académiques et la richesse des talents au sein de la jeunesse locale. Les lauréats, représentant une mosaïque de réussites éducatives, sont honorés publiquement pour leurs efforts et leurs succès, créant un lien fort entre la municipalité et sa jeunesse.
Parallèlement, la commune ne se limite pas à récompenser les réussites académiques, mais étend ses hommages à ceux qui s’engagent activement dans la vie locale. Des personnes dévouées dans le milieu associatif en général sont également mises à l’honneur.
Cette démarche reflète l’importance que la municipalité accorde à l’engagement civique, reconnaissant que la vie et l’esprit d’une commune résident dans la participation active de ses habitants. La Cérémonie de la réussite devient ainsi une occasion de saluer ceux qui consacrent leur temps et leur énergie à participer à la construction de la vie locale.
En rassemblant la commune autour de cet événement annuel, l’équipe municipale crée un sentiment d’appartenance et de reconnaissance mutuelle. La diversité des talents célébrés renforce le tissu social, montrant que chaque contribution, qu’elle soit académique ou civique, joue un rôle crucial dans le développement harmonieux de la commune.
Cette cérémonie devient un symbole de reconnaissance pour la diversité des réussites des jeunes diplômés et des acteurs engagés dans la vie locale. Elle témoigne de la volonté de la municipalité de célébrer la diversité et l’engagement sur son territoire, créant ainsi un environnement propice à la croissance personnelle et collective.

 Groupe minoritaire du conseil municipal

Notre communauté de communes Carnelle Pays de France
Il est nécessaire de se rappeler ses activités, son fonctionnement et ses compétences qui méritent de gagner en lisibilité, son rôle évolue en permanence.  N’hésitez pas à consulter le site internet : https://carnelle-pays-de-france.fr/
Il est important de promouvoir les nouveaux projets et les développements des services rendus à la population de nos 19 communes, grâce à un budget d’environ 12 millions d’euros, dont 7 de fiscalité locale avec une masse salariale de 1,5 million.
Le patrimoine immobilier est constitué du Château de la Motte à Luzarches qui est le siège de la communauté de communes, de la gendarmerie à Asnières sur Oise et de la zone d’activités Morantin à Chaumontel.
La création d’un tiers lieu inclusif près de la gare de Villaines-sous-Bois est en cours avec restaurant, commerces, paramédical, coworking, etc.… pour un budget d’environ 2 millions.
La ligne budgétaire annuelle pour la maintenance et l’entretien de la vidéo protection est de 235 000 €
La communauté de communes à l’obligation avant 2026 de construire pour les gens du voyage des terrains familiaux et des aires d’accueil, un terrain est envisagé sur la ville de Luzarches.  Le budget prévisionnel est de 2,6 millions. L’achat du terrain est en cours.
Au niveau social, le bus des services publics itinérant regroupe différentes aides pour des dossiers comme CPAM,  MDPH,  CAF,  RSA,  retraite....sur rdv au 06 43 60 03 32, 2 autres bus sont consacrés à la PMI et l’emploi.
La petite enfance est aussi une compétence de la communauté de communes, elle gère les haltes garderies itinérantes et subventionne les structures communales. Elle prendra aussi en charge un centre de loisirs pour les 5 petites communes du territoire.
L’activité tourisme est développée grâce à l’apport des taxes de séjours d’un montant de 125 000 €, elle permet la promotion de notre territoire.  
Le secteur culturel gère la lecture publique notamment la bibliothèque au château de la Motte et subventionne les bibliothèques associatives. On remarquera aussi le partenariat avec l’abbaye de Royaumont.
Des journées à thèmes et activités diverses se réalisent grâce au personnel de l’interco et de tous les membres de la communauté de communes sans oublier les bénévoles.

Groupe minoritaire du conseil municipal

Le S.I.C.T.E.U.B veut son méthaniseur à Asnières !
Une étude a été lancée par le SICTEUB pour la création d’un méthaniseur sur le site de la station d’épuration d’Asnières sur Oise.
Un méthaniseur est un outil industriel utilisant un processus biologique qui transforme des matières organiques en biogaz combustible : le METHANE. L’usine est une Installation Classée Protection de l’Environnement (ICPE) susceptible de créer des risques pour les tiers et de provoquer des nuisances dans l’environnement. Sur le terrain, les installations se composent de 3 parties : la première stocke les ressources méthanisables nommés INTRANTS, la seconde transforme les intrants en méthane, c’est le DIGESTEUR, et la troisième stocke les résidus secs nommés DIGESTATS.
Sur le site, la première chose visible ce sont les stocks d’INTRANTS : matières organiques issues des boues d’assainissement, de déchets agricoles et alimentaires, de Cultures Intermédiaires à Vocation Energétiques (CIVE), de déchets des collectivités incluant des restes médicamenteux, etc.
En second lieu apparaît une marmite géante : le DIGESTEUR. Au-dedans, c’est un bain de bactéries baignant à 40 degrés. La chaleur est insuffisante pour empêcher certaines bactéries de devenir résistantes (au contraire du compostage dont la température monte à 70 degrés). Le DIGESTEUR fait courir le risque de fuites de méthane dont l’effet de serre est 28 fois supérieur à celui du carbone ainsi que des risques d’explosion.
La troisième composante, le DIGESTAT est un résidu sec bourré de pathogènes. Les techniques d’hygiénisation des DIGESTATS ne sont pas encore obligatoires pour ces installations. Le digestat a perdu toutes propriétés fertilisantes, pourtant il générera un nouveau trafic de camions pour être répandu sur les sols. Enfin le digestat est riche en gaz volatils, notamment l’ammoniaque qui au contact de l’oxygène produit du protoxyde d’Azote dont l’effet de serre est 300 fois plus puissant que le carbone.
Cette opération vise à disposer d’un biogaz valorisable, mais au moment du bilan global, les nuisances dominent largement.
Il est indispensable d’ouvrir un vrai débat public sur le sujet sachant que la plaine d’Asnières assure l’alimentation en eau potable de toute la région grâce à ses champs captants. Espérons que nos représentants du conseil municipal, membres du SICTEUB, défendent avec acharnement l’intérêt des Asnièrois.

Asnières-sur-Oise :
Groupe majoritaire du conseil municipal

Les 2 368 grands électeurs du Val-d’Oise (conseillers municipaux, départementaux, députés…) étaient appelés aux urnes dimanche 24 septembre, pour désigner les cinq représentants du Département à la Chambre haute. Huit listes étaient présentes sur la ligne de départ. Si les cinq sortants étaient candidats à leur réélection, seuls trois d’entre eux conservent leurs fonctions. Alain Richard (Renaissance), 78 ans, et Sébastien Meurant ont été battus.
La liste des Républicains emmenée par le duo composé d’Arnaud Bazin et Jacqueline Eustache-Brinio gagne deux sièges en arrivant largement en tête, avec 24,98 % des suffrages exprimés. Ils ont conservé leur siège pour six années de plus.
À la tête des listes arrivées respectivement en troisième et quatrième positions, Daniel Fargeot et Pierre Barros, les maires d’Andilly et de Fosses, ont convaincu respectivement 317 et 262 votants. Ils ont su faire parler leur expérience d’élus locaux pour convaincre les grands électeurs. Il s’agissait d’une première tentative pour Daniel Fargeot, qui récolte ainsi les fruits du travail mené depuis des années comme président de l’Union des maires du Val-d’Oise. La gauche vald’oisienne comptera donc deux représentants au Sénat pour les six prochaines années. Le nouveau venu Pierre Barros est en effet accompagné par Rachid Temal (PS), qui conserve le siège décroché en 2017.
Le Département compte au final trois élus étiquetés à droite, et deux marqués à gauche.
Inscrits : 2 368. Votants : 2 310. Blancs : 34. Nuls : 14. Exprimés : 2 262.
- Liste menée par Arnaud Bazin (LR) : 565 voix, 24,98 % des suffrages, deux élus.
- Liste menée par Rachid Temal (PS) : 427 voix, 18,88 % des suffrages, un élu.
- Liste menée par Daniel Fargeot (DVD) : 317 voix, 14,01 % des suffrages, un élu.
- Liste menée par Pierre Barros (apparenté PC) : 262 voix, 11,58 % des suffrages, un élu.
- Liste menée par Alain Richard (LREM) : 260 voix, 11,49 % des suffrages, aucun élu.
- Liste menée par Sébastien Meurant (Reconquête) : 259 voix, 11,45 % des suffrages, aucun élu.
- Liste menée par Jean-Baptiste Marly (RN) : 156 voix, 6,90 % des suffrages, aucun élu.
- Liste menée par Jean-Pierre Iborra (DVG) : 16 voix, 0,7 % des suffrages, aucun élu.